Nous avons choisi d’utiliser le terme “habitat réversible” plutôt que “habitat léger” car nous nous sommes rendus compte que :

  • le terme habitat léger était lié à de nombreux préjugés pour beaucoup de gens, notamment des élus : dans leur imaginaire, il serait fragile, inesthétique, précaire, voire susceptible de s’envoler

  • le terme résidence démontable est celui de la loi ALUR mais il nous semble lui aussi inexact, étant donné que les habitats mobiles ou transportables, voire biodégradables rentrent dans le cadre de la loi sans être démontables à proprement parler : tiny houses, kerterre, maisons conteneurs, et beaucoup d’autres moins connues.

Le terme réversible nous a semblé le plus juste, car tous ces habitats ont en commun le fait de permettre au terrain de revenir dans son état initial lorsqu’ils sont déplacés, démontés ou compostés.

Tous ces habitats ont des fondations réversibles (pierres sèches, vis de fondation, pneus...).

Il existe presque autant d’habitats réversibles que d’habitants : auto-construits ou non, autonomes ou non, de 10 comme de 100m2, des récents comme des vieux de 50 ans…

Les 4 familles d'habitats réversibles

Les différents types d'habitats réversibles

Référencer un modèle d'habitat réversible