Les projets d’habitat participatif incarnent une volonté de vivre en collectif avec des valeurs partagées. En culture collective, on parle souvent de P.F.H., “Pu…rée de facteur humain” et de “Précieux facteur humain” pour faire savoir que c’est le facteur principal de réussite ou d’échec des projets !
Cette action vous invite à explorer les enjeux humains au sein des collectifs en abordant l’imbrication des dimensions collectives, individuelles et de rapport au projet, l’importance des postures individuelles dans les relations d’un collectif, l’évolution de ces relations dans le temps, la réalité des conflits en collectif et enfin l’importance de créer un horizon commun pour avancer ensemble.
Après cette lecture, vous aurez une vue d’ensemble qui vous aidera à entrer dans une dynamique collective pour un projet d’habitat participatif. Vous retrouverez une version plus complète dans la Phase 1 : Émergence du collectif et du projet.
Les enjeux humain d’un projet d’habitat participatif repose sur trois notions importantes : le "Je", le "Nous" et le "But Commun". Il nous semble important chez Hameaux Légers de cartographier ces notions et les interactions entre elles pour comprendre et gérer les enjeux humains avec sérénité dans le temps.

Entre ces trois notions se tissent des relations :
Nous vous recommandons de garder cette cartographie des 3 entités et de ses relations afin de vous aider à placer les enjeux humains que vous pouvez vivre en collectif.
Les enjeux humain d’un projet d’habitat participatif repose sur trois notions importantes : le "Je", le "Nous" et le "But Commun". Il nous semble important chez Hameaux Légers de cartographier ces notions et les interactions entre elles pour comprendre et gérer les enjeux humains avec sérénité dans le temps.

Entre ces trois notions se tissent des relations :
Nous vous recommandons de garder cette cartographie des 3 entités et de ses relations afin de vous aider à placer les enjeux humains que vous pouvez vivre en collectif.
Un collectif est amené régulièrement à regrouper ses membres afin de “faire commun”, c’est-à-dire créer bien plus que ce qu’un·e individu pourrait faire seul·e. Ces “temps de cercle” peuvent être :
Chez Hameaux Légers, il nous semble important de prendre un soin particulier des temps de cercle en collectif en habitat participatif.
Dans un temps de cercle, un collectif se conscientise pour échanger des idées, et se connecte émotionnellement ce qui influence la qualité de ce qui est produit. Par la posture de chaque membre, c’est-à-dire la manière d’être et de communiquer, chacun·e a un pouvoir et une responsabilité sur la qualité des échanges dans un cercle.
Les attitudes pro-collectives est un outil intéressant pour adopter en collectif une posture tournée par le “faire commun” :
La Communication Non Violente (CNV) est un outil pour adopter une posture pertinente en collectif. Cette pratique permet en 4 étapes de mieux conscientiser ce qui se passe en soi et ce dont on a besoin, afin d’arriver à communiquer pour aller vers une action constructive :
Voici un schéma qui résume cette posture :

Nous resterons à cette introduction de la CNV dans cette action. Afin de vous mieux vous former à cette posture, nous vous recommandons de consulter la ressource Découvrir la Communication Non Violente (CNV) disponible dans la boite à outil en bas de page.
Un collectif est amené régulièrement à regrouper ses membres afin de “faire commun”, c’est-à-dire créer bien plus que ce qu’un·e individu pourrait faire seul·e. Ces “temps de cercle” peuvent être :
Chez Hameaux Légers, il nous semble important de prendre un soin particulier des temps de cercle en collectif en habitat participatif.
Dans un temps de cercle, un collectif se conscientise pour échanger des idées, et se connecte émotionnellement ce qui influence la qualité de ce qui est produit. Par la posture de chaque membre, c’est-à-dire la manière d’être et de communiquer, chacun·e a un pouvoir et une responsabilité sur la qualité des échanges dans un cercle.
Les attitudes pro-collectives est un outil intéressant pour adopter en collectif une posture tournée par le “faire commun” :
La Communication Non Violente (CNV) est un outil pour adopter une posture pertinente en collectif. Cette pratique permet en 4 étapes de mieux conscientiser ce qui se passe en soi et ce dont on a besoin, afin d’arriver à communiquer pour aller vers une action constructive :
Voici un schéma qui résume cette posture :

Nous resterons à cette introduction de la CNV dans cette action. Afin de vous mieux vous former à cette posture, nous vous recommandons de consulter la ressource Découvrir la Communication Non Violente (CNV) disponible dans la boite à outil en bas de page.
Un collectif, ou "nous", est une entité vivante en constante évolution, façonnée par les interactions, les défis et les apprentissages partagés de ses membres. En habitat participatif, les groupes se construisent en traversant des phases distinctes qui rythment leur maturation.
Nous distinguons cinq types de "nous", qui jalonnent cette évolution :
Ces phases, loin d’être linéaires, peuvent se chevaucher, se répéter ou ressurgir, notamment lors de l’arrivée de nouveaux membres ou face à des transitions majeures. Chaque phase répond à des besoins spécifiques et offre des opportunités uniques pour renforcer la cohésion et l’efficacité d’un collectif.
Cette introduction vous invite à découvrir comment un collectif se transforme, grandit et s’unit, en traversant ces phases clés. Pour plus de détails, nous vous recommandons de consulter la ressource Découvrir la Vie des Nous disponible dans la boite à outil en bas de page.
Voici un schéma qui illustre les différentes phases du “nous”. Aidez-vous en pour situer la dymanique d’un collectif.

Un collectif, ou "nous", est une entité vivante en constante évolution, façonnée par les interactions, les défis et les apprentissages partagés de ses membres. En habitat participatif, les groupes se construisent en traversant des phases distinctes qui rythment leur maturation.
Nous distinguons cinq types de "nous", qui jalonnent cette évolution :
Ces phases, loin d’être linéaires, peuvent se chevaucher, se répéter ou ressurgir, notamment lors de l’arrivée de nouveaux membres ou face à des transitions majeures. Chaque phase répond à des besoins spécifiques et offre des opportunités uniques pour renforcer la cohésion et l’efficacité d’un collectif.
Cette introduction vous invite à découvrir comment un collectif se transforme, grandit et s’unit, en traversant ces phases clés. Pour plus de détails, nous vous recommandons de consulter la ressource Découvrir la Vie des Nous disponible dans la boite à outil en bas de page.
Voici un schéma qui illustre les différentes phases du “nous”. Aidez-vous en pour situer la dymanique d’un collectif.

Les conflits sont une réalité inévitable dans tout collectif d’habitat participatif. Souvent redoutés, ils sont pourtant des opportunités pour tester la solidité des outils du groupe et transformer les tensions en leviers de croissance collective. Les conflits sont importants et utiles pour le projet et le collectif :
L’enjeu n’est donc pas d’éviter les conflits, mais de les aborder avec des outils adaptés pour en faire des opportunités de co-construction.
Les conflits peuvent émerger à différents niveaux, chacun nécessitant une approche spécifique :
Un conflit peut souvent commencer à un niveau et s’étendre aux autres s’il n’est pas traité. Par exemple, un conflit interpersonnel non résolu peut révéler un problème systémique (comme un manque de clarté dans les rôles).
Voici un schéma qui illustre ces niveaux :

Avant de rejoindre un collectif ou dès ses débuts, il est utile de s’interroger sur sa propre attitude face aux conflits. Cette prise de conscience permet d’anticiper les réactions et de mieux comprendre celles des autres.
Votre attitude face au conflit quand vous êtes concerné·e. Prenez un moment pour réfléchir : lorsque vous êtes directement impliqué·e dans un conflit, quelle est généralement votre réaction ?

Votre attitude face au conflit quand vous êtes témoin. Lorsque vous observez un conflit entre d’autres personnes, comment réagissez-vous ?

Ces exercices permettent de prendre conscience de vos automatismes et de leurs impacts sur le collectif, vous aident à comprendre les postures des autres et ouvrent la voie à une co-construction des conflits, en transformant les blocages en opportunités de dialogue.
Pour transformer les conflits en leviers de croissance, voici des pratiques à adopter, que ce soit en amont (anticipation) ou en aval (gestion).
Les conflits ne sont pas forcément des échecs, mais des opportunités d’apprentissage et de renforcement du collectif. En les abordant avec curiosité, écoute et bienveillance, il est possible de les transformer en moments de créativité et de résilience.
Les conflits sont une réalité inévitable dans tout collectif d’habitat participatif. Souvent redoutés, ils sont pourtant des opportunités pour tester la solidité des outils du groupe et transformer les tensions en leviers de croissance collective. Les conflits sont importants et utiles pour le projet et le collectif :
L’enjeu n’est donc pas d’éviter les conflits, mais de les aborder avec des outils adaptés pour en faire des opportunités de co-construction.
Les conflits peuvent émerger à différents niveaux, chacun nécessitant une approche spécifique :
Un conflit peut souvent commencer à un niveau et s’étendre aux autres s’il n’est pas traité. Par exemple, un conflit interpersonnel non résolu peut révéler un problème systémique (comme un manque de clarté dans les rôles).
Voici un schéma qui illustre ces niveaux :

Avant de rejoindre un collectif ou dès ses débuts, il est utile de s’interroger sur sa propre attitude face aux conflits. Cette prise de conscience permet d’anticiper les réactions et de mieux comprendre celles des autres.
Votre attitude face au conflit quand vous êtes concerné·e. Prenez un moment pour réfléchir : lorsque vous êtes directement impliqué·e dans un conflit, quelle est généralement votre réaction ?

Votre attitude face au conflit quand vous êtes témoin. Lorsque vous observez un conflit entre d’autres personnes, comment réagissez-vous ?

Ces exercices permettent de prendre conscience de vos automatismes et de leurs impacts sur le collectif, vous aident à comprendre les postures des autres et ouvrent la voie à une co-construction des conflits, en transformant les blocages en opportunités de dialogue.
Pour transformer les conflits en leviers de croissance, voici des pratiques à adopter, que ce soit en amont (anticipation) ou en aval (gestion).
Les conflits ne sont pas forcément des échecs, mais des opportunités d’apprentissage et de renforcement du collectif. En les abordant avec curiosité, écoute et bienveillance, il est possible de les transformer en moments de créativité et de résilience.
Comme le montre le principe de l’échelle d’inférence mise au point par Chris Argyris et repris par Peter Senge, des personnes peuvent construire des croyances différentes après avoir été exposées aux mêmes faits réels et observables. Ces croyances vont engendrer des actions qui nourrissent l’intérêt d’un individu à son échelle, ce qui peut créer des disparités dans le contexte d’une dynamique d’équipe.
Pour créer une dynamique collective harmonieuse et efficace, il est essentiel de prendre en compte les enjeux de chaque membre. Voici 9 conseils inspirées de nos pratiques pour renforcer la cohésion et l’efficacité d’un collectif :
1. Mieux se connaître : Chaque membre doit identifier et exprimer ses besoins non-négociables et son rapport aux stratégies possible.
2. Faire émerger un "Nous" cohérent avec une vision stable : Définissez ensemble la raison d’être et les missions du collectif pour créer une vision stable et partagée.
3. Équilibrer le soin à l’humain avec l’efficacité organisationnelle : Établissez un cadre de sécurité (charte relationnelle, règles de fonctionnement) et des espaces d’écoute (cercles de parole).
4. Prendre conscience des rythmes du groupe : Proposez des niveaux d’engagement variés : groupe cœur, équipes projets, etc.
5. Ne pas répéter les erreurs passées : Documentez les réalisations (comptes-rendus, frise chronologique) pour éviter de répéter les mêmes erreurs.
6. Éviter le conformisme, l’autocensure et l’illusion d’invulnérabilité : Valorisez les idées marginales ou opposées (boîtes à idées, rôle d’avocat du diable) pour éviter le conformisme.
7. Maintenir une communauté forte et ouverte : Clarifiez les processus d’entrée et de sortie, et cultivez le sentiment d’appartenance tout en encourageant les liens avec d’autres groupes.
8. Gérer l’équilibre des pouvoirs par une gouvernance adaptée : Optez pour une gouvernance qui favorise les initiatives, régule les pouvoirs, et valorise les compétences de chacun·e.
9. Dédier des temps de cercles à la gestion des émotions : Consacrez des temps spécifiques à l’expression des émotions (météo de début de réunion, cercles de parole, espaces de médiation si nécessaire).
Comme le montre le principe de l’échelle d’inférence mise au point par Chris Argyris et repris par Peter Senge, des personnes peuvent construire des croyances différentes après avoir été exposées aux mêmes faits réels et observables. Ces croyances vont engendrer des actions qui nourrissent l’intérêt d’un individu à son échelle, ce qui peut créer des disparités dans le contexte d’une dynamique d’équipe.
Pour créer une dynamique collective harmonieuse et efficace, il est essentiel de prendre en compte les enjeux de chaque membre. Voici 9 conseils inspirées de nos pratiques pour renforcer la cohésion et l’efficacité d’un collectif :
1. Mieux se connaître : Chaque membre doit identifier et exprimer ses besoins non-négociables et son rapport aux stratégies possible.
2. Faire émerger un "Nous" cohérent avec une vision stable : Définissez ensemble la raison d’être et les missions du collectif pour créer une vision stable et partagée.
3. Équilibrer le soin à l’humain avec l’efficacité organisationnelle : Établissez un cadre de sécurité (charte relationnelle, règles de fonctionnement) et des espaces d’écoute (cercles de parole).
4. Prendre conscience des rythmes du groupe : Proposez des niveaux d’engagement variés : groupe cœur, équipes projets, etc.
5. Ne pas répéter les erreurs passées : Documentez les réalisations (comptes-rendus, frise chronologique) pour éviter de répéter les mêmes erreurs.
6. Éviter le conformisme, l’autocensure et l’illusion d’invulnérabilité : Valorisez les idées marginales ou opposées (boîtes à idées, rôle d’avocat du diable) pour éviter le conformisme.
7. Maintenir une communauté forte et ouverte : Clarifiez les processus d’entrée et de sortie, et cultivez le sentiment d’appartenance tout en encourageant les liens avec d’autres groupes.
8. Gérer l’équilibre des pouvoirs par une gouvernance adaptée : Optez pour une gouvernance qui favorise les initiatives, régule les pouvoirs, et valorise les compétences de chacun·e.
9. Dédier des temps de cercles à la gestion des émotions : Consacrez des temps spécifiques à l’expression des émotions (météo de début de réunion, cercles de parole, espaces de médiation si nécessaire).




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Les seules obligations sont de :



